dimanche 8 novembre 2015

En ouverture

Trois semaines avant le départ



Le Mont-Blanc vu depuis le cimetière d'Oullins





La mission a été acceptée : partir à Paris durant la Cop 21, pour alimenter les sites internet de France 3.
Cop 21, beaucoup ne savent pas encore de quoi il s'agit, mais plus m’ouïr longtemps.
Maintenant, on l'entend à la radio, on en parle à la télé (je n'ai pas la télé), 
pas un journal ne sort sans un article avec un angle sur la Cop 21, et internet regorge d'infos.
Fort heureusement c'est l'angle "régions" qui sera notre priorité, il faut capter notre cœur de cible. Alors voilà, j'avale des articles, en diagonale ou de manière plus approfondie; je tente de me faire une idée, de décrypter les enjeux.


Les enjeux ? Le changement climatique bien sûr. Un seuil maximum à ne pas dépasser :
2° de réchauffement maximum et des moyens pour y arriver.
Tout ne se décidera pas pendant la conférence, d'après ce que j'ai compris les propositions de réglementation sont discutées bien en amont, et les rencontres entre chefs d'états doivent aboutir à la signature d'accords.
D'un point de vue très personnel, je suis plutôt pessimiste sur la volonté de tous les états de mettre en œuvre le maximum pour limiter les dégâts : les enjeux économiques et financiers à court et moyen terme restent visiblement prioritaires.
À mon avis c'est une façon complètement différente d'envisager la société dont il devrait s'agir maintenant. Pourtant les plus aptes à envisager le changement ne sont pas forcément les dirigeants du monde.

Alors qui ?

Je ne sais pas encore exactement quelles informations je vais chercher durant ces deux semaines de travail.

Ce qui m'intéresse : les initiatives citoyennes pour agir à un niveau local

Agir localement n'exclut pas de penser globalement, bien sûr.

Penser à la globalité de ce qu'implique un geste de consommation, à l'avant et à l'après.
Voilà un mode de réflexion (naturel chez moi en principe) qui devrait permettre d'avancer.
Je vais consigner dans ce blog ce qui me vient jour après jour, jusqu'au récit, même succinct, de la "mission" elle-même. J'apporterai des précisions sur les "nous" et les "on" que je ne précise pas pour l'instant. C'est difficile d'écrire quelque chose de personnel sur une mission professionnelle, sans s'interroger sur ce qu'il est possible de dire, de nommer, et la manière de le faire. Il y a forcément de l'auto-censure et un mode opératoire à trouver.





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